Président : Komi BASSINA
Directeur Exécutif : Ange KETOR
Adresse du siège : Adidogome carrefour la Pampa, entre BENEFICIAL LIFE INSURANCE et la Poste.
Téléphone : (+228) 22 25 50 75 / 70 42 90 76
Site internet : www.apsfdtogo.blogspot.com
Principaux indicateurs des SFD au 31/12/2021 (BCEAO)
Nombre total de SFD ………......................................75
Nombre de points de service.................................664
Nombre de membres / clients ……………..……3 743 209
Montants des dépôts (en millions FCFA) ………247 670
Encours des crédits (en millions FCFA) …………249 432
Pays côtier d’Afrique de l’Ouest, le Togo partage ses frontières avec le Ghana, le Bénin et le Burkina Faso et abrite environ 7,8 millions d’habitants. Bien que le taux de pauvreté ait baissé de 61,7 % à 53,5 % entre 2006 et 2017, la pauvreté et les inégalités restent très élevées, surtout dans les zones rurales où 69 % des ménages vivaient en dessous du seuil de pauvreté en 2015. Pays côtier d’Afrique de l’Ouest, le Togo partage ses frontières avec le Ghana, le Bénin et le Burkina Faso et abrite environ 7,8 millions d’habitants. Bien que le taux de pauvreté ait baissé de 61,7 % à 53,5 % entre 2006 et 2017, la pauvreté et les inégalités restent très élevées, surtout dans les zones rurales où 69 % des ménages vivaient en dessous du seuil de pauvreté en 2015. Cela tient notamment à la forte croissance démographique (2,5 % par an) qui est plus rapide que les gains obtenus en matière de développement, à la concentration de la croissance économique dans les secteurs modernes et au faible accès à des services de qualité. En outre, la pauvreté est plus élevée au sein des ménages dirigés par une femme (57,5 %). Les femmes sont aussi plus vulnérables, parce qu’elles ont moins accès aux opportunités économiques. L’indice du capital humain (HCI) du Togo reste faible à 0,41. Cela veut dire qu’un enfant qui naît aujourd’hui au Togo atteindra seulement 41% de son potentiel à l’âge adulte sur les plans de la santé, de l’éducation et de la nutrition.
Contexte Politique
Le parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR), domine depuis plusieurs années la scène politique. Il occupe actuellement 59 sur 91 sièges à l’Assemblée nationale suite aux élections législatives de 2018. Les élections présidentielles, tenues le 22 février 2020, ont reconduit Faure Gnassingbé à la tête du pays. Président depuis 2005, Faure Gnassingbé entame ainsi son 4e mandat de cinq ans. Le 28 septembre 2020, Victoire Tomégah-Dogbé a été nommée Premier ministre, devenant ainsi première femme de l’histoire politique du Togo à occuper ce poste. Pour la première fois depuis 32 ans, le Togo a organisé des élections locales en juin 2019 pour élire ses conseillers municipaux. L’UNIR a remporté la majorité des sièges (878 sièges sur 1490 sièges).
Situation Economique
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La pandémie du COVID-19 pourrait limiter l’élan économique de ces dernières années. Malgré une conjoncture internationale défavorable, marquée par une cristallisation des tensions commerciales et la persistance de la menace sécuritaire, l’économie togolaise a maintenu sa bonne performance en 2019 avec une croissance estimée à 5,3 %, tirée par la reprise confirmée de l’investissement public, l’expansion de l’activité dans le secteur de la construction et une meilleure productivité agricole. Le secteur des services reste néanmoins le principal moteur de la croissance du fait d’un trafic portuaire et aéroportuaire en hausse. Toutefois, crise provoquée par la pandémie mondiale pourrait faire reculer la croissance à 1 % en 2020.
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L’inflation est redevenue négative en décembre 2019 du fait d’une offre abondante de produits alimentaires reflétant une hausse de la productivité agricole d’une part et de la baisse des coûts de communication d’autre part. En moyenne annuelle, elle a légèrement fléchi de 0,9 % en 2018 à 0,7 % en 2019.
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Avec un rebond des importations de biens d’équipement et une moins bonne performance des exportations, le déficit des transactions courantes est passé de 3,5 % du PIB en 2018 à 4 % en 2019. Les investissements directs étrangers et les prêt concessionnels ont contribué au financement du déficit du compte courant. Du fait des réformes effectuées dans le cadre de l’amélioration de la gestion des finances publiques avec le soutien du FMI et de la Banque mondiale, la dette a continué de baisser, passant de 76,2 % du PIB en 2018 à 70,9% du PIB en 2019. Le déficit budgétaire s’est stabilisé à 1,2 % du PIB en 2019, en dessous du seuil prescrit par les critères de convergence de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Les perspectives de croissance seront fortement affectées par la durée et l’intensité de la crise de COVID-19. La baisse de la croissance mondiale combinée aux mesures de prévention pour contenir la contagion au virus pourraient réduire la production, la consommation domestique et les exportations. Les recettes pourraient chuter drastiquement tandis que les dépenses additionnelles sont indispensables pour apporter une réponse sanitaire et économique robuste et protéger les entreprises et les ménages les plus affectées par la crise.
Dernière mise à jour: 03 nov. 2020 / Source : Banque mondiale
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